Maintenant bien ancrés dans les traditions des fêtes des gens de Québec, les Contes à passer le temps reviennent pour une 14e édition. Du 15 au 30 décembre, le public est invité à venir découvrir une série de contes explorant le thème de la glace sous les voûtes de la Maison Chevalier.
Une édition sur glace pour les Contes à passer le temps
Maintenant bien ancrés dans les traditions des fêtes des gens de Québec, les Contes à passer le temps reviennent pour une 14e édition. Du 15 au 30 décembre, le public est invité à venir découvrir une série de contes explorant le thème de la glace sous les voûtes de la Maison Chevalier.
Comme pour les éditions précédentes, cinq auteurs et autrices se sont divisé Québec en cinq parts et y ont chacun ancré leurs contes. Les textes de Rosalie Cournoyer, Jean-Michel Girouard, Sophie Grenier-Héroux, Sophie Thibeault et Maxime Robin forment une fresque diversifiée à la l’image de la ville et de ses quartiers.
Des contes sur glace
Maxime Robin, auteur, metteur en scène et directeur artistique à la Vierge Folle explique que l’idée de créer un spectacle sous le thème de la glace lui est venue il y a quelques années lors d’une sortie en patin avec des amis au carré d’Youville. « On patinait et on se disait que ça serait vraiment drôle de faire une édition on ice ».
Avec un thème ouvert comme celui de la glace, les contes offerts au public iront dans toutes sortes de directions. Allant de la crise du verglas aux rivières gelées en passant, bien entendu, par le hockey.
Pour le metteur en scène, la glace évoque une façon toute particulière d’habiter le territoire. Pensons aux ponts de glace, aux traîneaux, aux luge et aux patins qui ont longtemps permis de se déplacer plus facilement l’hiver venu.
« Ce qui m’intéressait c’est qu’au Québec, surtout à l’époque, quand tout gelait, on se mettait à mieux circuler. L’hiver devenait un moment où on pouvait aller plus vite », explique Maxim Robin.
Avec une variété de récits, de voix et de sujets abordés, ce qui crée l’unité dans le spectacle demeure la structure du conte. Une façon de raconter qu’affectionne particulièrement Maxime Robin. « Le conte, c’est peut-être l’expression la plus pure du théâtre. L’interprète, qui est seul, parle au public en le regardant dans les yeux ».
Un lieu enchanteur
Les représentations se tiennent encore cette année dans les voûtes de la Maison Chevalier. Un lieu chargé d’histoire qui transporte le spectateur à une autre époque. La salle permet d’accueillir une centaine de personnes dans une formule bi-frontale.
« Avec le conte en général, il n’y a pas vraiment de décor. La magie c’est que le conte existe dans la tête du spectateur, c’est lui qui génère des images », explique Maxime. Et quoi de mieux pour stimuler l’imaginaire que les voûtes de la Maison Chevalier.
Pour le metteur en scène, ce lieu est d’autant plus important qu’il le côtoie depuis longtemps. « Quand j’étais adolescent , j’étais guide touristique et je faisais visiter la Maison Chevalier ».
Présenter les contes dans ce lieu intime, chaleureux et au cœur du Vieux-Québec joue assurément sur la réception du public. « La marche dans le Petit-Champlain pour se rendre vers la Maison Chevalier participe au spectacle », estime Maxime. Elle permet aux spectateurs de s’imprégner de l’ambiance qui y règne pendant la période des fêtes.
Les Contes à passer le temps sont présentés par la Vierge Folle en partenariat avec le Théâtre Premier Acte.
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